Est-ce bientôt la fin des pompiers volontaires ? Quels risques encourent nos campagnes abandonnées ?

Publié le par business-intelligence-analyse-bia

pompiers de campagne

pompiers de campagne

Depuis la réforme des subventions des associations, drastiquement réduites, plus rien ne va dans les campagnes françaises.

Un nouveau phénomène apparaît, des hommes, des femmes, des enfants en uniforme  font le porte à porte le visage déconfit, vendant le traditionnel calendrier, ou des bouquets de Guy pour la nouvelle année, mais cette année ce n’est pas avec joie que les volontaires  de notre quotidien se rendent chez l’habitant, « nos sauveurs » sont prêts à mendier pour obtenir une aumône supplémentaire :

 Les pompiers très volontairement supplient :

« C’est difficile de tenir une caserne à flot sans les subventions des associations » clament-ils !

La cohésion sociale des petites unités de village est fragilisée, le doute est présent, les municipalités qui ont de faibles revenus, vont avoir des difficultés pour faire face à l’augmentation des charges du maintien d’un des seuls éléments fondateur du lien social des villages. Les villageois ont peur d’être abandonné, c’est déjà le cas pour l’éducation nationale, où les enfants jouent avec des bouts de ficelles, le paradoxe quand on voit les fortunes englouties dans les ZUP, là-bas ils ont le droit aux tablettes c’est la loi du plus fort.

En France, l’un des sports nationaux est d’éviter de payer des impôts, notre pays est tout de même l’un des Champions du prélèvement de la taxe terroriste, (dont les fonds sont gérés en Suisse sans laisser aux concitoyens les moyens de contrôle de l’utilisation de ces fonds).

Que faire ? On nous taxe à « Gogo », mais peu souvent de manière parcimonieuse, on taxe même l’air que l’on respire.

Et bien, soit dit en passant,  je préfèrerais qu’on me taxe pour préserver les pompiers locaux et avoir l’opportunité de savoir comment mon argent est utilisé pour le bien commun que pour payer les frais de transport disproportionné de nos grands ministres et de leur clique incapables de réduire leur budget de « fonctionnement ».

Malgré cette évidence, je suggère  l’exemple de l’Allemagne, chez eux la taxe des « Fire Guard » est prélevée via le système d’assurance, et personne dans ce pays ne remet en cause cette imposition.

A bon entendeur, n’hésitez pas à commenter…

Soyez les druides des Gaulois, guérissez-nous de tous nos maux…

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article